De nombreuses personnes considèrent la vente en viager comme une technique dépassée. Il n’en est absolument rien. Les transactions de ce type entre particuliers augmentent de 5 % par an, pour atteindre environ 6 000 ventes. D’ailleurs, les professionnels de la finance, à travers des fonds dédiés, s’en mêlent beaucoup plus. Les avantages de cette opération sont multiples aussi bien pour le vendeur que pour l’acheteur. Suivez-nous pour avoir toutes les informations sur la vente en viager.
Vente en viager : définition
La vente en viager à Liège consiste pour l’acheteur, d’acheter un bien immobilier sans avoir à verser la totalité du prix d’un coup et sans forcément l’occuper tout de suite. En effet, l’acheteur (débirentier) va procéder à l’achat du bien en versant au vendeur (crédirentier) une rente viagère et un éventuel capital de départ (bouquet).
Le vendeur percevra une rente viagère dont le calcul repose sur son espérance de vie, mais également selon que le viager soit libre ou occupé. Par ailleurs, la définition du viager, étant donné qu’elle est basée sur un événement futur et incertain, s’inscrit dans les conditions aléatoires.
Notez bien que le débirentier ne sera pleinement propriétaire qu’au décès du crédirentier. Il s’agit d’une notion sans laquelle le contrat ne peut être valide. Il est aussi important de préciser que la transaction est nulle si le crédirentier décède dans les vingt jours après la signature du contrat.
La signature d’une vente en viager
La transaction immobilière prend en compte deux personnes : l’acheteur (débirentier) et le vendeur (crédirentier). En outre, le contrat de viager peut se faire sur deux têtes. Cette hypothèse concerne le cas où les vendeurs époux souhaitent constituer la rente viagère sur le couple. Ici, le contrat doit nécessairement contenir une clause de réversibilité. Cette dernière peut prévoir une baisse du calcul viager du conjoint survivant.
Les deux types de vente en viager
Il existe deux types de vente viager : le viager occupé et le viager libre.
Viager occupé
Dans le cas d’un viager occupé, il est généralement question du démembrement du droit de propriété. Le crédirentier pourra donc conserver l’usufruit ou un simple droit d’usage et d’habitation. En réalité, c’est la solution la plus utilisée.
Les droits et le calcul du viager ne seront pas les mêmes. En effet, l’usufruit constituant un droit réel, le crédirentier, s’il le souhaite pourra procéder à la location de son bien. Un droit d’usage, par contre, donnera simplement la possibilité d’occuper le bien.
Viager libre
En ce qui concerne le viager libre, le prix sera constitué en rente viagère. Ici, le débirentier aura l’usage du bien dès la signature. De ce fait, il peut décider soit de le louer, soit d’y vivre.
Aussi, vu que le crédirentier ne vivra plus dans le bien, le prix de vente sera, de façon générale, plus élevé que dans le cadre d’un calcul viager occupé. Précisons également que le crédirentier ne supporte plus les charges et les taxes liées au bien immobilier.
Les avantages de la vente en viager
Les avantages de la vente en viager sont nombreux aussi bien du côté du vendeur comme celui de l’acheteur.
Pour le vendeur
Le crédirentier bénéficie, tout d’abord, d’une rente à vie à compter de la signature de l’acte de vente. En outre, la rente viagère est soumise à un régime fiscal avantageux. Le bouquet, quant à lui, est exonéré d’impôts. Également, le vendeur n’a plus à s’acquitter de la taxe foncière ni des travaux votés par le syndic de l’immeuble.
Pour l’acheteur
Pour le débirentier, la vente en viager présente l’avantage de pouvoir échelonner son paiement grâce à la rente viagère, dont le fonctionnement est similaire à celui d’un crédit.
Pour vos transactions immobilières, vous avez tout intérêt à opter pour la vente en viager. Selon que vous privilégiez le viager occupé ou le viager libre, les avantages sont innombrables. Le vendeur et l’acheteur arrivent tous deux à trouver pour leur compte.